(Bragance Anne) Anibal

Edgard est un petit garçon de 12 ans. Contrairement aux autres enfants de son âge, il ne passe pas ses journées devant la télé... Il préfère les passer dans son jardin auprès des fleurs... C'est en effet, sa seule passion.

Edgard mène une vie assez tranquille... Il a compris qu'il vallait mieux se taire plutôt que de provoquer la colère de son père Hugues. Cependant, en un instant, sa vie va être bouleversée... Ses parents lui annoncent qu'ils partent au Pérou pour adopter un enfant du nom d'Anibal; il est âgé de 5 ans.

Edgard ne compte pas se laisser faire et accepter en claquant des doigts ce gosse qui va lui piquer sa place, ses parents, ses jouets, sa tranquillité...

Tout ne se passe pas comme prévu pour Edgard... Il s'attache à ce petit péruvien à la bouille désarmante et une amitié grandit entre eux, sans oublier la menace de pension qui trotte au dessus de sa tête... Comment cette histoire va-t-elle finir?

Mon avis

J'ai eu énormément de mal à rentrer dans ce récit... Les phrases ne sont pas spécialement bien construites, le vocabulaire est quelque peu léger par moment ou complètement argotique à d'autres! Cependant, le fait que le narrateur soit un garçon de 12 ans m'a donné l'envie de poursuivre la lecture de ce récit... Et quel plaisir!!! Nous sommes face à 2 enfants très attachants et qui ont fait chavirer mon coeur.

Le langage complètement imagé d'Edgard m'a beaucoup amusé... Tout est relié aux fleurs qu'il vénère.

Ce roman est relativement court mais riche en émotion et j'ai même envie de dire que grâce à lui et aux histoires d'Edgard, on en apprend un peu plus sur la civilisation Inca...

Le petit point négatif mis à part le vocabulaire, selon moi, concerne les personnages de l'entourage des deux jeunes garçons qui manque d'approfondissement.

Ce livre mérite malgré tout d'être découvert!!!

Challenge:

Cette lecture s'inscrit dans les challenges:

1) "lire sous la contrainte" initié par Phildes. La contrainte du mois était : "le titre du livre ne doit contenir qu'un seul et unique mot".